Cette étude examine l’impact de la méthode de distribution des prêts corporatifs sur la structure des syndicats de prêteurs et sur l’écart de crédit. Bien que les prêts en placement privé soient associés à des emprunteurs plus risqués et moins transparents que les prêts en syndication traditionnels, leur écart de crédit moyen est plus faible. Des régressions multivariées démontrent que des facteurs géographiques ainsi que des différences au niveau des structures des syndicats de prêteurs peuvent expliquer, partiellement, cet écart de crédit plus faible. Spécifiquement, les prêts en placement privé sont associés à des syndicats plus petits, plus homogènes en regard des types et des nationalités des prêteurs, et plus concentrés. Malgré tout, des modèles de scores de propension démontrent que, même en contrôlant les différences de caractéristiques entre les deux groupes, les prêts en placement privé ont un écart de crédit plus faible que les prêts en syndication traditionnels.